Imaginons une fête d'école, tout ce qu'il y a de plus classique: spectacle, repas, et pas de jeux, parce que personne pour s'y coller. Tout le monde est OK pour venir voir danser Fiston, mais surtout pas pour s'investir plus...
Cela commence la veille à 8h00, avec la police municipale qui appelle pour informer que la dirlette avait bien le bon numéro pour demander une autorisation de buvette, mais qu'il fallait un délai de 3 semaines pour obtenir cette autorisation, en passant par la préfecture et les élus...
Ah? Tant que ça?
Mais imaginons que le numéro de téléphone donné ne réponde pas, durant 3 heures d'affilée.
Donc pas d'autorisation de buvette...
Les conséquences?
Si quelqu'un, en état d'ébriété à cause de la consommation à la fête d'école, crée un incident, ou un accident, c'est de la responsabilité de la dirlette.
Notez que ça l'était déjà, fait remarquer la dirlette.
Oui, mais ça le sera encore plus.
Ah!
Celà continue, à 16h30, avec les boissons à aller chercher.
La dirlette se propose pour aider le-collègue-qui-possède-un-4X4 à aller les chercher.
Top chrono, en 1 heure, la dirlette et le-collègue-qui-possède-un-4X4 ont traversé la ville embouteillée (un vendredi soir, pensez-vous!), fait charger le 4X4 (plus d'amortisseurs, plus de freins, les genoux repliés sous le menton, parce qu'il y a des canettes sous les pieds), déchargé les boissons.
Le lendemain, le rendez-vous avec les collègues et les parents volontaires est à 9h00 pour installer.
Pour 180 enfants dans l'école, 4 parents se sont inscrits...
La suite plus tard....