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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 05:26

Les fournitures scolaires n'ont pas été livrées. Ils se sont trompés d'adresse et c'est reparti au dépôt. Comme c'est la braderie de Lille, ils ne livrent pas demain.
Au mieux lundi entre 8h et 12h, des palettes de fournitures pour 180 élèves.... Un matin de rentrée.
Pas d'assistant d'éducation (fini), pas de secrétaire administrative (fini, poste supprimé aussi), personne pour ouvrir la grille quand ça sonne... D'ici qu'ils repartent encore au dépôt lundi matin...

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 09:02

Je me permets de copier/coller un message lu sur le forum edp, parce qu'il reflète bien ce que vivent les "petits nouveaux"...

 

Après une hésitation sans fin, des doutes, des regrets anticipés, le moment est finalement arrivé. J'ai tenu bon, j'ai résisté à l'appel du petit confort quotidien et je suis fière de pouvoir le claironner aujourd'hui: JE NE SUIS PLUS INSTIT !

Décision difficile s'il en est, mais tellement nécessaire ... Pour mon bien être d'abord, car comme je me suis plu à le dire ces derniers temps: rester sur cette voie conduit à l'autoroute pour la dépression.

Par honnêteté ensuite: je ne suis pas faite pour ce métier. J'ai adoré l'idée que je me faisais de cette fonction et surtout de moi-même l'occupant. J'ai naïvement cru qu'il suffisait d'être à la place du prof pour en gagner les attributs ... Grossière erreur !

Par conviction, enfin. Parce que je ne veux plus participer à ce démantèlement de la fonction publique, à commencer par la formation des maîtres eux-mêmes.

Si peu de préparation et le grand bain dès le mois de novembre ! "Brigade de remplacement" ? Qu'est ce que c'est que cette bête ? Cela signifie une longue nuit d'angoisse puis un appel à 8h à la circonscription à laquelle on a été affecté, pour recevoir l'information tant attendue "oui alors, vous êtes en CM2 à Argenteuil, vous remplacez tel instit pour la journée". On prend ses affaires, ses quelques livres, on essaie d'ignorer la formidable boule au ventre qui nous torture et on part à l'aventure. "Allez, ça ne peut pas être si terrible que je me l'imagine ..."

Une expérience sans doute enrichissante pour des enseignants aguerris, mais pour un débutant ? Une classe nouvelle chaque jour, voire chaque demi-journée, des élèves souvent difficiles et plus particulièrement avec la énième remplaçante de l'année (chouette, un prof tout neuf livré en pâture !), parce que leur propre maître fait des allers-retours en maladie.

Des enfants dont le sort n'intéresse finalement personne, qui grandissent dans des cités à taille surhumaine et auxquels on livre des profs inexpérimentés. Vive l'institution !

Que penser de cette grande et belle famille qu'est l'éducation nationale ? A mon premier arrêt, suite à une mauvaise expérience lors d'un de ces remplacements, qu'ai-je reçu comme aide de la part de mes formateurs ? Une bonne écoute, certes, mais aucun conseil concret et aucune solution effective. N'ayant pas été identifiée comme "en difficulté réelle", on ne m'a pas attribué un remplacement plus long et qui aurait pu être davantage sécurisant. Donc dès mon retour, nouveaux appels le matin, nouvelles écoles, nouvelles classes, nouvelles difficultés. Jusqu'à ce matin-là, où, assise dans le train, j'ai décidé de reprendre le train en sens inverse.

Ma démission a été un processus long et coûteux. La démarche la plus difficile aura sans doute été de faire comprendre à mon entourage pourquoi je n'avais pas ma place dans cette énorme machine broyeuse qu'est l'éducation nationale. Broyeuse de rêves et d'humains. Un poids tel pèse sur les épaules du prof lambda que cela en devient étouffant. Du regard des élèves et des parents qui est sans cesse sur vous fixé, à celui, souvent condescendant, moralisateur et bien-pensant des supérieurs, invisible mais si étouffant qu'on se sent parfois cloué sur place tant l'angoisse devient pressante.

Alors quand "Monsieur l'inspecteur" à qui j'ai du écrire une lettre pleine de déférence pour expliquer que non, je n'avais plus envie d'être prof, m'a convoquée pour s'assurer que ma décision était mûrement réfléchie, je n'ai pas cillé. "Si j'avais une fille de votre âge et qu'on lui offrait un poste à vie, je ne la laisserais pas le quitter". Sage homme ! Il était loin d'imaginer, tout formaté qu'il est à force d'années dans la fonction publique, que cet argument qu'il voulait convaincant soit le pire qu'il puisse me soumettre !

Une vie nouvelle et excitante s'offre à moi aujourd'hui, dont j'entends bien profiter ! J'avais choisi la sécurité, j'ai cru pouvoir me réfugier dans l'école de mon enfance, à l'abri du monde cruel.

Mais l'école de mon enfance n'existe plus et j'ai grandi. Je cède ma place à d'autres, pour lesquels je suis plus que jamais pleine d'admiration. L'avenir m'attend !

 

Edit: suite à la lecture de vos commentaires, je me rends compte qu'il y a confusion. J'ai donc modifié le titre de ce post. Ce n'est pas moi qui démissionne, je me suis contentée de relayer un message lu sur mon forum d'instits préféré.

Les tantes qui viennent lire en sous marin, j'espère que vous n'avez pas appelé mes parents pour parler de ça?

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 07:35

Pour contrebalancer les petites déceptions de fin d'année (oui, je sais, la fin d'année est début juillet chez les instits...), il y a les sourires et les bisous des enfants.

Il y a aussi les pleurs de ceux qui se rendent compte qu'ils ont grandi et que l'an prochain, ils auront une nouvelle maîtresse.

Et puis il y a les remerciements des parents, des grands-parents...

Et puis il y a les quelques cadeaux, qui, il faut bien l'avouer, rassurent un peu...

 

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Mais je suis particulièrement touchée par les cadeaux faits main...

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Il me manque un cadre photo, réalisé par une de mes élèves, et une rose, offerte par l'enfant terrible de la classe. L'un est resté en classe, et j'ai oublié de prendre l'autre en photo.

 

N'empêche que c'est tout ça qui donne envie de repartir pour une nouvelle année...

 

Bon... on se revoit à Denain aujourd'hui ou demain?

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 09:13

Vous trouvez que la dirlette a beaucoup d'imagination? Continuons donc à imaginer...

L'instit, arrivée toute souriante le matin, glisse une assiette avec de la nourriture (oui, oui!) sur la table de tirage au sort. Elle a bien compris que, le temps que la dirlette finisse le tirage au sort, il n'y aurait plus rien à manger...

Et l'avant dernière instit? Et la dernière instit? Elles sont parties manger au fond, près de la buvette...

 

Une instit s'attable et commence à noter le nom des gagnants du tirage de la tombola.

Tant bien que mal, la dirlette essaye d'insufler un peu de dynamisme et de rigolade à ce tirage au sort, qui, avouons-le, est quand même fastidieux.

Les enfants sont bon public, ils uivent les élucubrations de la dirlette, qui se permet (au bout de 5 lots gagnés) de ne plus appeler le gagnant par son nom, mais "le monsieur à la veste rouge"...

 

La dirlette a une pensée pour un joli petit bout de chou, tout mignon, tout gentil, qui a gagné plusieurs fois. Une veine de ... dit le vieil adage. Ben la dirlette sait que c'est la vérité, et elle en est toute triste pour la maman.

 

Arrive enfin le gros lot, le dernier lot, celui pour lequel les parents et les enfants ont joué.

Mystère, le gagnant a donné la mauvaise partie du ticket. Celle qu'il devait conserver... Et il a gardé celle où il y avait le nom.

 

La fête se termine prématurément avec des averses qui précipitent le départ des parents. Quelques rares et gentils parents restent sous le préau et attendent la fin de l'averse pour aider au rangement.

 

13h30, la dirlette fait le tour de l'école, vérifie les alarmes et les portes fermées à clef. Comme d'habitude, l'argent est dans une boîte à biscuits, en attendant de trouver le temps de le déposer à la banque.

 

Les départs?

L'instit, arrivée toute souriante le matin de la fête, n'était pas titulaire de son poste. Elle repart comme animatrice et coordinatrice de projet dans les écoles difficiles, pour un an.

 

La dernière instit,  partie manger au fond, près de la buvette... a demandé à partir... quand elle a sû qu'avec le jeu des circulaires et courriers de l'inspectrice, et la configuration de l'école l'an prochain, elle risquait de se retrouver en CP. Elle en avait fait, très bien fait, même, et la dirlette pense qu'elle n'avait plus envie d'en refaire, ce qui peut se comprendre.

 

L'assistant d'éducation voit son poste supprimé. Il partait de toute façon, ce poste avait été une parenthèse d'un an, le temps de finir ses études. Pas d'inquiétude pour lui, il saura se débrouiller, il est "armé".

 

L'EVS de direction, la perle, la secrétaire qui seconde la dirlette, part aussi, mais pas volontairement. Elle n'aura pas de travail à la rentrée. Son contrat n'est pas renouvelé, mais la dirlette doit recruter quelqu'un d'autre, pour 6 mois, deux fois renouvelables, si les conditions ne changent pas.

Pour ce poste ultra précaire et si peu payé, la dirlette a consacré deux heures à la lecture des CV reçus de Pôle-emploi, et ...

 

La suite , une autre fois!

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 05:48

Imaginons une après-midi tranquille, où la dirlette se tourne les pouces dans le bureau pendant que les collègues travaillent...

Non?

Imaginbons alors une dirlette dans son bureau, en train de classer et d'empiler les feuilles qui constituent le dossier scolaire des CM2, dossier à envoyer au collège. Il a fallu pister les élèves, les interroger pour savoir qui allait à son collège de secteur, ou qui avait obtenu une dérogation (facile! internet est là...) mais il a fallu aussi demander qui allait dans le privé. Ce serait dommage d'envoyer les dossiers au collège ppublic parce que les parents n'ont pas eu l'idée de prévenir la dirlette que, finalement, ils mettaient leur rejeton dans le privé...

 

Bref, la dirlette s'active un peu, en cette fin d'année.

 

Imaginons un parent qui sonne à la porte, en milieu d'après-midi...

- Je viens pour le spectacle de mon fils...

- Ah oui, mais ce n'est pas là... C'est en face de la mairie de quartier....

- Mais je ne sais pas où c'est!

- (En même temps, si il avait lu les mots mis dans le cahier de liaison, il aurait sû que ce n'était pas à l'école, et il aurait même eu l'adresse...)

 

Imaginons le temps de récréation.

Imaginons un parent qui sonne à la porte...

- Je viens pour l'heure des parents qui a lieu dans la classe de M. ...

- Ce n'est pas pour tout de suite?

- Non, c'est à 15h30... (Il est 15h20, les enfants hurlent de joie dans la cour de récréation...)

Vous n'allez pas ouvrir avant 15h30?

- Oui, on va même attendre que les enfants soient rentrés de récréation!

 

 

Imaginons enfin un parent d'une classe A, qui va voir l'enseignante de la classe B. La dirlette est juste à côté de l'enseignante.

- Bonjour, j'ai appris que lundi, vous faisiez un pique-nique avec votre classe...

- Oui...

- Est-ce que ma fille pourrait y aller? Parce que je dois aller chercher son frère à l'autre bout de la ville, et c'est compliqué...

- Mais euh... elle n'est pas inscrite à la cantine?

- Non, mais c'est compliqué...

La dirlette sent bien que l'enseignante ne sait pas quoi répondre, ni comment refuser.

- Mais votre fille n'est pas inscrite sur les listes de mme B... Qui est responsable en cas d'accident?

- Ah, oui, d'autant qu'elle n'est pas très sage en ce moment...

- Et en plus, c'est une rencontre entre correspondants, qui fait suite à un travail pédagogique.

- Ah!

Le papa se tourne alors vers la dirlette:

- Et vous ne faites pas de pique-nique, ce lundi?

- Euh, non, j'aurai prévenu avant vendredi soir, pour faire un pique-nique lundi midi! Mais je n'ai pas prévu de pique-nique!

 

Voous y croyez, vous?


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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 08:11

10h00, le spectacle commence pile à l'heure.

La pluie menace, on va essayer de passer entre les gouttes.

 

Bien sûr, il y aura quand même la maman qui arrivera en courant, essouflée, la poussette devant elle, pour apercevoir son Fiston-chéri... descendre du podium.

Comme c'est la maman qui arrive TOUS les jours, TOUT le temps en retard, la dirlette ébauchera un léger sourire intérieur, teinté de pitié pour le petit qui n'aura pas vu sa maman l'admirer.

Mais bon, le programme a été distribué l'avant veille.

 

Les CP danseront courageusement sous la pluie, évitant avec grâce les glissades, les entorses, les poignets cassés... RIEN! pas une chute!

 

A 10h30, les conseillers municipaux arriveront pour remettre les dictionnaires aux CM2... bla-bla-bla, grand moment... bla-bla-bla, la mairie s'y associe, bla-bla-bla, la dirlette indique pour chaque enfant le collège public prévu...

C'est là que des enfants ouvrent des yeux ronds et s'exclament que non, ils vont à ***, dans le privé. Ah? Ravie de l'apprendre, la dirlette va essayer de se souvenir de qui part dans le privé, pour ne pas transmettre les dossiers scolaires au collège public...

C'est là qu'un parent apprendra, par le micro, que sa fille part au collège X et pas au collège Y qu'il avait demandé par dérogation. Dérogation refusée!

La dirlette en avait informé les enseignants et les enfants.

Les enseignants avaient donné les dossiers d'inscription du collège X depuis cinq jours.

Non, fifille-chérie n'a pas prévenu ses parents que la demande de dérogation était refusée. Non, fifille-chérie n'a pas donné à ses parents le dossier d'inscription.

Léger sourire intérieur de la dirlette, envers le père qui s'était montré plutôt hautain à certains moments... Un peu de pitié pour fifille-chérie qui n'a peut être pas envie de quitter ses copines pour aller au collège Y...

 

Certaines classes sont passées entre les gouttes, d'autres, non.

La dirlette a eu 80% de son effectif sur le podium. A partir de la distribution des dictionnaires, accaparée par un parent, un élu, l'Inspectrice, les tickets de tombola supplémentaires à rapporter à  la vente, les excuses à donner à une maman parce que la dirlette a oublié d'appeler son fils sur le podium pour les dictionnaires... rappelé in extremis..., donc accaparée par des petits riens, la dirlette n'a pas vu les deux tiers du spectacle.

Elle pense juste à croquer une pomme, avant de tout installer pour le tirage de la tombola. Il faut encore réquisitionner des parents pour transporter les lots... installer les lots par numéro croissant pour se repérer, installer une table sur le podium, installer l'urne sur le podium...

 

L'instit, arrivée toute souriante le matin, glisse une assiette avec de la nourriture (oui, oui!) sur la table de tirage au sort. Elle a bien compris que, le temps que la dirlette finisse le tirage au sort, il n'y aurait plus rien à manger...

Et l'avant dernière instit? Et la dernière instit? Elles sont parties manger au fond, près de la buvette...

 

La suite plus tard...


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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 06:13

Texte de lecture, où l'on parle d'une cane.

A. n'a pas eu le réflexe de chercher dans le dictionnaire... D'ailleurs, il a très peu de réflexes scolaires, mais bon... il reste attachant.

 

- Donc la cane est la femelle du.....?

- ...

- On cherche un mot qui ressemble à cane, l'animal de la ferme....

- Le canapé?

- Ouiiiiii! Le canapé est un animal bien connu qui vit à la ferme...

- Le cochon?

 

Ah! Je n'avais pas trop imaginé ces deux animaux ensemble...

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 10:00

Ah, les parents volontaires pour installer! Tellement difficiles à trouver.

Heureusement, il en arrive quelques uns, souriants... Tant mieux, car il n'y a dans la cour que 4 instits sur les 7 que compte l'école.

La cinquième arrive, un peu en retard, mais pleine de bonne volonté, se met au travail pour monter les tonnelles. Au cas où il pleuvrait...

Aidée des parents et des enfants, la dirlette installe les chaises face au podium: trois rangées alignées, puis des tables et des chaises en retrait pour ceux qui mangeront.

Imaginons que l'avant dernière instit arrive, nonchalante, toute souriante, vers 9h30. Le temps de saluer tout le monde, puis elle reste plantée au milieu de la cour. Autour d'elle, les parents s'activent et se remuent.

 

La dirlette se souvient que les dictionnaires sont encore emballés dans les plastiques! Il reste 20 minutes avant que le spectacle ne commence...Vite, elle réquisitionne quelques enfants qu'elle emmène à la salle des maîtres pour dépiauter les dictionnaires. Et là, la dirlette aperçoit... la dernière instit!

Qui lui demande comment elle compte organiser ceci et celà, pour le répéter ensuite à l'animatrice de cantine, puis redemande encore un détail, et un autre. Excédée, la dirlette finit par répondre que c'est prévu, et qu'elle en a parlé en arrivant avec l'animatrice de cantine... sous entendu, avant que la dernière instit n'arrive.

 

9h55, tout est prêt!

Même la pluie est prête à tomber, d'ailleurs.

 

Pas de solution de repli, pas de chapiteau pour protéger le podium... il a fallu 20 minutes pour monter la sono et l'abriter sous une tonnelle. Les instits et parents qui ont monté une tonnelle n'ont pas manqué de remarquer les parents déjà installés en face du podium, sur les chaises du milieu, parapluie dans une main, appareil photo ou camescope dans l'autre...

 

10h00, la pluie menace, le spectacle commence pile à l'heure.

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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 10:47

Les parents et collègues ont rendez-vous à 9h00...

Imaginons que la dirlette, consciente du temps très court d'installation (le spectacle est à 10h00), décide de venir plus tôt.

A 8h20, elle est dans l'école, en train de taper à l'ordinateur la liste des prix des boissons, d'imprimer la liste des CM2 qui recevront les dictionnaires, la liste des lots de tombola...

Arrive à 8h30 une dame, pour aider. Non, non, pas un parent... Non, non, pas un collègue. Juste une animatrice de cantine, toujours très investie mais mal-aimée des enfants et des parents. Avec elle, les enfants ne peuvent pas mettre le bazar se détendre, lui reprochent les parents.

La dirlette lui donne les tickets de tombola à dégrafer. Quelques collègues ont dû s'imaginer qu'on faisait gagner une liasse de tickets d'un coup.


Un tout petit peu plus tard, la collègue aperçoit le-collègue-qui-possède-un-4X4, en train d'installer les tables, tout seul.

Il est arrivé plus tôt, mais il est allé directement au fond de la cour, sans voir la dirlette.

Une collègue toute souriante arrive à 8h45, sac au dos, et commence à aider. Forcément, à trois, ça va plus vite.

 

A 9h00 arrive une élève de la classe de la dirlette, avec la maman qui reste en retrait, loin, très loin. L'enfant demande à quelle heure ça commence. La dirlette est échauffée (au bout de la huitième table à monter) et répond que le spectacle commence à 10h00, comme indiqué sur le mot collé dans le cahier de liaison, mais que c'est la bonne heure pour aider à installer. L'enfant part transmettre le message à sa mère et ... elles repartent.

 

La suite plus tard!




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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 19:37

Imaginons une fête d'école, tout ce qu'il y a de plus classique: spectacle, repas, et pas de jeux, parce que personne pour s'y coller. Tout le monde est OK pour venir voir danser Fiston, mais surtout pas pour s'investir plus...

 

Cela commence la veille à 8h00, avec la police municipale qui appelle pour informer que la dirlette avait bien le bon numéro pour demander une autorisation de buvette, mais qu'il fallait un délai de 3 semaines pour obtenir cette autorisation, en passant par la préfecture et les élus...

Ah? Tant que ça?

Mais imaginons que le numéro de téléphone donné ne réponde pas, durant 3 heures d'affilée.

Donc pas d'autorisation de buvette...

Les conséquences?

Si quelqu'un, en état d'ébriété à cause de la consommation à la fête d'école, crée un incident, ou un accident, c'est de la responsabilité de la dirlette.

Notez que ça l'était déjà, fait remarquer la dirlette.

Oui, mais ça le sera encore plus.

Ah!

 

 

Celà continue, à 16h30, avec les boissons à aller chercher.

La dirlette se propose pour aider le-collègue-qui-possède-un-4X4 à aller les chercher.

Top chrono, en 1 heure, la dirlette et le-collègue-qui-possède-un-4X4 ont traversé la ville embouteillée (un vendredi soir, pensez-vous!), fait charger le 4X4 (plus d'amortisseurs, plus de freins, les genoux repliés sous le menton, parce qu'il y a des canettes sous les pieds), déchargé les boissons.

Le lendemain, le rendez-vous avec les collègues et les parents volontaires est à 9h00 pour installer.

Pour 180 enfants dans l'école, 4 parents se sont inscrits...

 

La suite plus tard....


 

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